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Rubrique : La parole est à vous ! ! ! Nombre de caractères (espaces compris)... pierre-olivier 49973 Signature rédacteur: Graf, Daniel ; 3ème -dialogue s.à.r.l. ® MCDXII chi lo sa? a deux un M. Nicolas Zanghi »guillement allemand« Photos, illustrations: (attention: en haute résolution) Nombre : Transmis : oui Légendes photos : No 1 : Membres fondateurs et procès-verbal de la 1re séance No 2 : Reto Cavegn : le TCS a besoin d'innovations No 3 : Reto Cavegn en 1987 comme nouvel administrateur du TCS ZH Bonus-Web Liens internet/Connect/Nextstep… Les 100 ans du TCS Zurich : interview du CEO Reto Cavegn Le "TCS Zurich" fête en 2017 son 100e anniversaire. Cette même année Reto Cavegn célébre sa 30e année à la tête de la plus grande section du TCS. L'ancien député PLR au Grand Conseil et conseiller municipal nous raconte des souvenirs passionnants et développe ses idées sur l'avenir du TCS. Nos chaleureuses félicitations pour le 100e anniversaire du TCS Zurich. Comment l'histoire du TCS a-t-elle débuté à Zurich ? Paul Blüthgen, Emil Müller et Conrad Bader ont fondé le 9 mai 2017 le TCS Zurich sous le nom de "Autosektion Zürich TCS". Au début, le Club central suivait cette fondation d'un regard plutôt méfiant, mais il a quand même fini par donner sa bénédiction. Le nom de "Auto Sektion Zürich“ est en effet frappant… A Zurich, les besoins des automobilistes étaient la principale préoccupation des fondateurs alors qu'à Genève le TCS avait surtout des objectifs touristiques. Voilà qui explique sans doute pourquoi la fondation de la section Zurich a rencontré quelques difficultés au début. Quoi qu’il en soit, la Section Zurich a fait œuvre de pionnière avec ses offres adressées aux automobilistes. C'est à Zurich qu'ont été lancés les premiers cours de conduite du TCS. Cela se passait encore dans un cadre fort simple: sur un bout de route fermé à la circulation à Rümlang, les membres pouvaient exercer des freinages et évitements d'urgence. Il y avait donc déjà eu au moment de la fondation des tensions entre le Club central et la Section Zurich… Oui, c'était le cas à l'époque et cela arrive encore quelques fois aujourd'hui (rire). Mais les tensions entre la Section Zurich et le Club central étaient beaucoup plus fortes durant les premières décennies suivant la fondation. Aujourd'hui nous collaborons dans la bonne tradition fédéraliste. La Section Zurich a 100 ans et durant près d'un tiers de cette période – 30 ans – vous avez marqué ce club en tant qu'administrateur. Quels étaient les moments forts de ces trente années? Le TCS Zurich est devenu une force politique que les autorités prennent au sérieux. La construction du centre de sécurité routière de Betzholz fut sans doute un important jalon de notre histoire. J'ai participé aux négociations avec la conseillère d'Etat de l'époque, Madame Rita Fuhrer (UDC). Un autre moment fort a été l'autorisation donnée au TCS Zurich d'effectuer les expertises officielles des véhicules à moteur. Cette décision est à la base de la fondation des centres de mobilité que nous avons mis en service en 2005 à Volketswil, en 2015 à Schlieren et en 2016 à Neftenbach et qui nous ont permis de développer durablement nos offres de services en faveur de nos membres. En tant que représentant du TCS et député au Grand Conseil, j'ai aussi pu participer à la décision de construire le contournement ouest de Zurich ainsi que le contournement nord avec le troisième tube au tunnel du Gubrist. Les années de forte croissance sont terminées. Aujourd'hui le TCS doit se battre pour gagner de nouveaux membres. Comment le TCS peut-il défendre sa position de plus grand club de mobilité suisse? Le TCS doit se réinventer dans beaucoup de domaines, faute de quoi il aura du mal à survivre. Nous continuerons certes d'avoir besoin d'une assistance de dépannage, mais celle-ci ne doit plus former la totalité de notre base. Nos offres ne suffisent plus à nous permettre d'assumer le rôle que nous souhaitons jouer sur le marché. Nous devons nous adresser à de nouveaux groupes cibles. Et, chose très importante, nous devons nous préparer à un avenir où l'on continuera certes d'utiliser des voitures, mais où on ne possédera plus forcément des voitures. Je fais allusion au partage de véhicules. Il faut que nous puissions faire des offres intéressantes dans ce domaine. Pareils projets ne peuvent cependant être réalisés que par le Club central en raison de leur taille et de leurs exigences financières. Les Sections sont trop petites et n'ont pas la force financière nécessaire. Quelle est la stratégie du TCS Zurich? La "Stratégie 2022", dont les grandes lignes sont connues, se base sur l'objectif suivant: nous voulons être un fournisseur de prestations de mobilité respecté, connu et leader sur le marché. Nous voulons créer et innover dans le cadre du Club central et demeurer un acteur accepté par l'autorité politique. Nous souhaitons nous rapprocher de nos membres et faire revivre l'esprit de club. 0ù voyez-vous le TCS dans 100 ans? Le TCS continuera sans doute d'exister dans 100 ans dans sa fonction de groupe d'entraide de personnes mobiles. Restera-t-il aussi grand qu'aujourd'hui? La réponse à cette question dépend de nombreux facteurs. Nous avons besoin d'une forte poussée novatrice et d'une définition précise de la répartition des rôles. Le Club central et les Sections doivent serrer les coudes pour s'imposer sur un marché de la mobilité de plus en plus âprement convoité. Reto Cavegn, nous souhaitons plein succès au TCS Zurich et à vous-même. Merci pour cet entretien.
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